« Baya » au "rein"1: Objet d’esthétique, créateur de lien d’attachement et tuteur de résilience chez des lycéennes ivoiriennes en situation de précarité sociale
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Résumé
Le « Baya », communément connu comme parure et accessoire de beauté chez la femme
africaine se voit conférer de plus en plus des fonctions nouvelles, notamment celles créatrices
de lien d’attachement et source de résilience. L’objectif de cet article est de déterminer la
relation entre baya, attachement et résilience chez des filles scolarisées en situation de précarité.
Cette étude cible des filles du Lycée Classique 1 de Bouaké, choisies sur la base d’un
échantillonnage non probabiliste, notamment l’échantillonnage à boule de neige. L’ancrage
théorique de cette étude est une combinaison de la théorie de l’évaluation cognitive et du coping
et de la théorie de l’inconscient collective de C. G. Jung. La méthode clinique et de l’étude de
cas, les techniques de la recherche documentaire, de l’entretien semi-directif et de l’observation
non participative ont permis de collecter des données utiles à cette étude. La méthode d’analyse
de données est l’analyse qualitative, précisément l’analyse phénoménologique. Les résultats de
l’étude indiquent que les filles lycéennes, au-delà de l’aspect esthétique du Baya, utilisent des
savoirs endogènes avec le soutien des Marabouts, pour fidéliser les « tontons » pourvoyeurs de
ressources et améliorer leur rendement scolaire.
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